PREMIERE RELECTURE ET PREMIERES ANGOISSES - La Version 1
Aujourd’hui, j’ai
imprimé une première version de mon roman. Je sais qu’il n’est pas terminé, que
la fin est bâclée et ne me satisfait pas mais je stagne voire je sature. Au
lieu de me féliciter de ces étapes déjà franchies, je retombe dans l’un de mes
travers : l’autocritique. Quant à l'idée de recevoir les premières impressions de celui qui me lira, ça m'angoisse. Ah, ce fameux regard des autres... Je le connais bien, lui et les limites qu'il m'impose.
Ce moment de flottement
et d’insatisfaction pris en compte et accepté, je me reprends et trouve suffisamment
de confiance pour partager ce premier essai avec un regard prêt à me lire en
toute bienveillance.
J’ai pensé à Violaine
comme ça, sans trop savoir pourquoi. Une intuition. Elle m’a paru intéressée
par le sujet et disponible pour une mission de lectrice-correctrice, pour me
donner un premier avis sur le travail déjà accompli et quelques pistes pour
continuer. Mon rêve d’écrire et de partager mes apprentissages avec vous est
timoré car je ne sais pas ce qui m’attend. Je ne sais pas ce que la publication
de cet ouvrage aura comme conséquences positives ou négatives pour moi, ni quel
impact il aura sur vous. Ces questions et incertitudes m’empêchent parfois
d’avancer. Pourtant cette fois, j’ai décidé d’envoyer mes écrits et mes tripes
à ma première lectrice. Enveloppée et pesée, mon histoire est partie par la
poste. J’ai eu l’impression d’envoyer mon gamin en colo pour la première fois.
Pourvu que le voyage et son séjour se passent bien !
Mon histoire à peine
envoyée, j’ai commencé à avoir des idées pour la suite, à avoir envie de
modifier certains passages… Bref, l’inspiration est revenue, rien qu’en envoyant
la première partie. La puissance de l'action.
En attendant le retour de Violaine, je me suis donc remise au travail. La version numéro 2 a pu
commencer... Comme quoi un coup de pouce d’une personne bienveillante est
toujours utile aux auteurs déroutés qui découvrent l’exercice du premier roman…
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